Ophea vise à créer un système d’éducation qui promeut des communautés scolaires saines et qui donne à chaque élève les assises pour s’épanouir.
Ophea préconise une approche visant à réunir tous les partenaires du secteur pour travailler vers un objectif commun, en conjuguant la recherche, les politiques et les pratiques en vue d’avoir un effet bénéfique sur la santé et le bien-être des enfants et des jeunes.
Par sa collaboration avec des partenaires gouvernementaux, non gouvernementaux et communautaires, Ophea revendique pour des politiques de santé publique et des ressources liées à l’éducation physique et santé dans les écoles et un mode de vie sain et actif dans les communautés scolaires.
Mettre fin au racisme anti-Noirs en ÉPS
Les héritages racistes de la colonisation et de l’esclavage continuent d’influencer la perception et le traitement des élèves Noirs dans le système d’éducation, en particulier en ce qui concerne l’ÉPS et le bien-être, conduisant à l’urgence d’éliminer les récits nuisibles et les pratiques discriminatoires. Les élèves Noirs font souvent face à un paradoxe en ÉPS : d’un côté, une place démesurée accordée aux performances athlétiques (accompagnée d’un effacement dans d’autres contextes scolaires), de l’autre, un phénomène d’hypersexualisation des élèves Noirs et d’hypermasculinisation des garçons Noirs, mais aussi les filles Noires qui voient leur féminité remise en question ou ignorée lorsqu'elles contestent les notions eurocentriques de la féminité et/ou lorsqu'elles excellent sur le plan athlétique.
Lors des efforts visant la création d’espaces inclusifs qui favorisent un sentiment d’appartenance et de joie chez les élèves Noirs en ÉPS, il faut reconnaître l’importance de la représentation dans tous les contextes pédagogiques. Conjointement, les approches afrocentriques en ÉPS proposent un cadre puissant pour favoriser l’appartenance et l’autonomisation des élèves.
Déclaration d'Ophea sur Mettre fin au racisme anti-Noirs en ÉPS.
Repenser le but des sports en milieu scolaire
En tant qu’association provinciale pour l’éducation physique et santé (ÉPS), Ophea envisage un Ontario où les activités sportives et physiques en milieu scolaire permettent à chaque élève de profiter des bienfaits d’une vie saine et active.
Le 1er mars 2024, MLSE LaunchPad et Ophea ont réuni des jeunes, des leaders communautaires et des décideurs de haut niveau pour une séance collaborative visant à repenser le but du sport scolaire pour le transformer en un outil fondamental pour favoriser un sentiment d’appartenance chez les enfants et les jeunes.
Déclaration d'Ophea sur Repenser le but des sports en milieu scolaire
Vous voulez en savoir plus sur les discussions qui ont eu lieu et sur la façon dont les leaders du système et les jeunes pensent que nous pouvons améliorer l'expérience des élèves en matière de sport scolaire ?
- Consultez la vidéo des moments forts (en anglais seulement) sur Youtube.
- Explorez l’espace de libre parole (« Speaker’s Corner ») pour les jeunes (en anglais seulement), où les jeunes ont partagé leurs expériences en matière de sport en milieu scolaire dans un espace authentique et sans filtre.
L’indigénéité en ÉPS
Alors que nous travaillons à créer des espaces inclusifs qui permettent aux élèves autochtones d’avoir un sentiment d’appartenance accru en ÉPS, nous devons reconnaître que la représentation est très importante dans tous les contextes éducatifs.
L’ÉPS est probablement l’un des domaines les moins étoffés en matière de modes de savoir autochtones. Le système d’éducation publique continue de privilégier les modes de compréhension coloniaux et eurocentriques de l’ÉPS, ce qui a conduit à la destruction et à la fragmentation des systèmes de connaissances autochtones dans nos écoles. En mettant l’accent sur les connaissances, les perspectives et les valeurs des peuples autochtones locaux, nous établissons un espace pour déconstruire le colonialisme, ouvrant ainsi la voie à quelque chose de nouveau, qui perturbe la répétition des torts.
Soumission au budget provincial 2024 – Soutenir des initiatives de santé et de bien-être qui favorisent le sentiment d’appartenance des enfants et des jeunes de l’Ontario
À partir de l'automne 2023, le gouvernement provincial a sollicité des contributions pour le budget 2024. Nous appelons le gouvernement provincial à s’engager envers les enfants et des jeunes de l’Ontario en investissant pour renouveler les programmes de santé en milieu scolaire. Cet investissement contribuera à la prestation efficace du contenu du programme-cadre portant sur la littératie en santé et en éducation physique dans des écoles saines, et priorisera le sentiment d’appartenance des élèves.
Consultez l’intégralité de la soumission
Réponse au discours public sur l’identité de genre dans les écoles, septembre 2023
Étant donné le discours public actuel menaçant les droits des élèves transgenres, non binaires et de diverses identités de genre dans les écoles de l’Ontario, Ophea réaffirme que chaque élève a le droit d’avoir un sentiment d’inclusion et de sécurité émotionnelle, et d’être à l’abri de violence et de toute autre forme de haine à l’école.
Il est de notre responsabilité commune de soutenir les élèves, d’affirmer leurs identités et de créer des points d’entrée enrichissants pour favoriser l’établissement de liens à chaque occasion. Les parents et tuteurs jouent un rôle important dans ce contexte, mais il est essentiel de reconnaître que cette influence ne doit pas primer sur le droit d’une jeune personne d’explorer ou d’affirmer des aspects de son identité. Les élèves qui s’identifient comme transgenres, non binaires et de diverses identités de genre font souvent face à une marginalisation accrue dans les écoles, et leurs difficultés particulières se font ressentir au-delà de la salle de classe. Il est important de reconnaître que connaître l’identité de genre d’une jeune personne est un privilège, et non un droit inhérent. En perturbant leur droit à l’expression de soi, nous risquons d’aggraver les difficultés mentales, physiques et sociales liées à cette marginalisation. Nous avons une responsabilité collective de changer les pratiques préjudiciables et excluantes afin de créer les conditions nécessaires à des conversations sécuritaires, solidaires et valorisantes à la maison, à l’école et au sein des communautés scolaires.
Une nouvelle façon de concevoir les déficiences en ÉPS
Ophea reconnaît que les structures et systèmes historiques encore utilisés dans notre secteur peuvent causer du tort à de nombreux élèves. Cela est d’autant plus vrai pour les élèves en situation de handicap, peu importe que leur handicap soit visible ou non, et surtout pour ceux qui sont marginalisés à cause d’autres identités intersectionnelles qui les définissent. Ophea affirme de nouveau que chaque élève, quelle que soit sa capacité, a le droit à une éducation physique et santé de qualité lui permettant de développer un sentiment d’appartenance.
Alors que nous travaillons à créer des espaces inclusifs qui favorisent un sentiment d’appartenance chez les élèves et leur participation en éducation physique et santé, nous devons adopter des pratiques qui soutiennent chaque élève et qui lui permettent de s’affirmer, grâce à une planification intentionnelle, et qui maximisent les occasions et les expériences pour chaque élève.
Une nouvelle façon de concevoir le genre en ÉPS
Ophea affirme de nouveau que chaque étudiant·e, peu importe son identité de genre et son expression de genre, mérite de recevoir une éducation physique et santé de qualité tout en éprouvant un sentiment d’appartenance.
En contexte scolaire, les personnes non-binaires éprouvent des obstacles considérables à la participation à leur éducation physique et santé, souvent à cause de pratiques traditionnelles rigides comme la division en groupes selon des notions binaires des sexes, les parties de « garçons » contre les « filles », et le non-respect des pronoms, entre autres. À mesure que nous œuvrons à créer des espaces inclusifs qui accroissent le sentiment d’appartenance de la population étudiante par rapport à l’éducation physique et santé, nous devons adopter des pratiques qui affirment et soutiennent toustes les étudiants·es, peu importe leur identité.
Redéfinir une éducation physique et santé de qualité
Les données révèlent que l’éducation physique et santé de qualité est profitable pour les élèves, qu’elle est bénéfique sur les plans social, émotionnel et psychologique et qu’elle donne le ton pour favoriser la santé et le bien-être tout au long de la vie des participants. Chaque élève a le droit à l’éducation physique et santé, là où il lui est possible de ressentir un sentiment d’appartenance. Cependant, ce ne sont pas tous les élèves qui ressentent ce sentiment d’appartenance lors des cours d’éducation physique et santé. En fait, certaines de nos structures organisationnelles et de nos pratiques pédagogiques (actuelles et antérieures) ont causé du tort à des jeunes, et ont un impact disproportionné sur les élèves qui font face à la marginalisation.
Nous devons saisir l’occasion présente pour redéfinir l’éducation physique et santé de qualité pour chaque élève; non en dépit de leurs différences, mais bien à cause de celles-ci. L’appartenance est au cœur de l’éducation physique et santé de qualité. Il faut s’attarder à ce qui est ressenti en classe chaque jour par les élèves qui doivent se reconnaître dans l’enseignement et se sentir assez en sécurité émotivement pour échanger avec nous et entre eux. À quoi cela ressemble-t-il et comment pouvons-nous y arriver? Voici quelques réflexions de nos élèves.
Vishaal Beharry, jeunesse (vidéo en anglais seulement)
Yumi Lee, jeunesse (vidéo en anglais seulement)
Priorité cours d’école : les cours d’école de l’Ontario et la santé, l’activité physique et l’apprentissage sur l’environnement
Des décennies d’études montrent que le plein air est un élément important de l’apprentissage, du développement social, de la santé physique et mentale et du sentiment d’appartenance à la communauté scolaire des élèves, et améliore l’appréciation et le respect à l’égard de l’environnement. La qualité des cours d’école peut avoir une influence sur le bien-être, les niveaux d’activité physique et les possibilités d’apprentissage pour les enfants dans les communautés scolaires. Il faut bonifier les possibilités accessibles et durables qui promeuvent l’inclusion sociale et l’activité physique dans nos cours d’école. Consultez le rapport dans son intégralité (en anglais).
L’importance de l’activité physique tout au long de la journée d’école
Les possibilités de faire de l’activité physique peuvent favoriser la santé physique, la santé mentale et le bien-être des élèves par des activités d’éducation physique en personne ou à distance ainsi que par le jeu, lors de la récréation et dans le cadre d’activités intra-muros. L’activité physique quotidienne (APQ) sécuritaire et inclusive est un droit fondamental pour tous les élèves, qui est bénéfique pour leur bien-être et qui fait avancer les objectifs de l’éducation. Apprenez-en davantage sur cet objectif collectif (en anglais).
L’importance de l’apprentissage par l’expérience
La pandémie a eu des répercussions négatives sur la santé mentale et le bien-être des élèves, particulièrement chez ceux issus de populations marginalisées. L’apprentissage par l’expérience, tant par la danse, les arts dramatiques, les arts visuels ou médiatiques, l’éducation autochtone et la musique que par l’éducation physique et santé, offre une occasion unique d’améliorer les relations, le respect, la pensée critique et la collaboration; il faut accorder une place importante dans l’horaire à la prestation de ces matières de manière sécuritaire et équitable. Cette lettre (en anglais) à la communauté enseignante de l’Ontario insiste sur l’importance de promouvoir et de soutenir le bien-être des élèves par des formes importantes d’apprentissage par l’expérience.
Éducation autochtone : séances de rédaction quant aux changements à apporter au curriculum selon la Commission de vérité et réconciliation
Ophea, à titre d’association provinciale dont la vocation est axée sur l’éducation physique et santé, reconnaît le rôle de l’éducation physique dans le colonialisme au Canada. Ophea utilise les programmes-cadres provinciaux comme guides et sources d’inspiration afin de bien encadrer le personnel enseignant de l’Ontario dans sa prestation de l’éducation physique et santé et préconise une plus grande intégration des perspectives autochtones à l’ensemble du curriculum.
Énoncé de position d’Ophea sur l’éducation autochtone (en anglais)
Les attitudes parentales envers la santé dans les écoles ontariennes
Ophea a mené un sondage auprès des parents et tuteurs de l’Ontario d’enfants d’âge scolaire en vue de mieux connaître leurs perspectives sur certains enjeux pressants en matière de santé, d’éducation physique et santé (ÉPS), d’écoles saines, d’activité physique et de sécurité. Les résultats du sondage ont montré qu’ils sont d’avis que les écoles ontariennes doivent assumer un rôle important pour favoriser la santé et le bien-être de leurs enfants. Cependant, ils se demandent si ces derniers sont bien préparés pour composer avec les défis du 21e siècle en matière de santé.
Illustration infographique des principaux constats (en anglais)
(veuillez contacter info.fr@ophea.net pour une version accessible)
Version complète du rapport du sondage mené auprès des parents (en anglais)
(veuillez contacter info.fr@ophea.net pour une version accessible)
L’activité physique à l’école élémentaire : contenu énergisant
Ce document présente les messages clés d’Ophea relativement à l’activité physique dans les écoles élémentaires et offre une justification reposant sur des données probantes pour chaque message ainsi qu’une bibliographie exhaustive de références. Ces messages clés sont pertinents pour tous ceux promouvant l’activité physique et la mise en œuvre de l’ÉPS dans les écoles élémentaires de l’Ontario.
L’activité physique à l’école élémentaire : contenu énergisant (en anglais)