Exemple de leçon pour la 5e année : Planification de votre parcours vers la sécurité

Facteurs à considérer pour la planification de la leçon

Lieu : Salle de classe

Domaine d’étude : Vie saine

Sujet : Sécurité personnelle et prévention des blessures

Élèves :

  • Un élève qui utilise un fauteuil roulant.
    • Considération : Veiller à ce que l’élève qui utilise un fauteuil roulant puisse participer pleinement à toutes les activités en classe, notamment en prévoyant des aménagements accessibles et une aide à la mobilité.
  • Un élève qui est atteint d’un retard global du développement et qui a des problèmes liés à divers domaines, comme le développement langagier, la motricité, la résolution de problèmes et les habiletés socioémotionnelles.
    • Considération : Veiller à ce que l’élève atteint d’un retard global du développement puisse participer activement aux activités de la classe d’une manière qui correspond à ses besoins d’apprentissage.
  • Plusieurs élèves, nouveaux arrivants ou réfugiés, qui sont arrivés au Canada en raison de la migration et de conflits.
    • Considération : Veiller à ce que les élèves nouveaux arrivants et réfugiés puissent participer pleinement aux activités de la classe, notamment en comprenant et en exprimant leurs pensées, et en recevant un soutien pour acquérir des compétences langagières et s’adapter aux différences culturelles.
  • Un élève sourd/malentendant qui utilise des appareils auditifs.
    • Considération : Veiller à ce que l’élève sourd/malentendant puisse participer pleinement aux discussions en petits groupes et avec l’ensemble des élèves, notamment en traitant efficacement le langage parlé et en communiquant avec les autres. 

Ressources de soutien : Aucune


Titre de la leçon : Planification de votre parcours vers la sécurité

Survol de la leçon

Par des jeux de rôle et une activité de planification de la sécurité, les élèves nomment les personnes de confiance et les ressources de soutien qui peuvent les aider à prévenir les blessures et à faire face aux urgences et à la détresse émotionnelle, et apprennent à obtenir ces services et ressources.

Attentes et contenus d’apprentissage

D1 : D1.1

Résultats d’apprentissage

  • Les élèves apprennent à décrire les personnes de confiance et les services de soutien qui peuvent apporter un appui dans les cas de blessures, de situations d’urgence et de détresse émotionnelle.
  • Les élèves sont sensibilisés aux problèmes de sécurité auxquels peuvent faire face les personnes qui ont une déficience ou qui viennent de milieux divers et apprennent comment assurer la sécurité et le soutien pour tous.

Matériel

  • Accès à un document partagé ou un grand tableau (par exemple, grande feuille de papier et stylos-feutres, outil interactif)
  • Exemples de situations relatives à la sécurité (consultez la section « Action »)
  • Feuilles de papier ou outil interactif en ligne pour l’activité de carte de sécurité
  • Liste de contrôle
  • Listes des services locaux, y compris les numéros d’urgence et les organismes de soutien communautaire 
  • Outils d’écriture (par exemple, crayons, stylos, crayons de couleur, stylos-feutres)  
  • Ressource pour le personnel enseignant : Échelle de notation/cotation

Évaluation au service de l’apprentissage

À l’aide de la « Liste de contrôle », consignez vos observations concernant les conversations des élèves et leurs réponses aux exemples de situations. Cela vous permettra d’évaluer leur compréhension des réponses appropriées, des mesures à prendre en cas d’urgence et de l’application des concepts de sécurité, ainsi que des personnes de confiance et des services de soutien qui peuvent les aider dans la prévention des blessures, et les situations d’urgence et de détresse émotionnelle.  

Mise en situation

Le cercle de confiance

Dessinez trois cercles concentriques au tableau et nommez-les « cercle intérieur », « cercle intermédiaire » et « cercle extérieur ». Expliquez aux élèves que ces cercles représentent différents niveaux de confiance :

  • Cercle intérieur : les personnes en qui nous avons le plus confiance et vers qui nous pouvons nous tourner à tout moment pour obtenir de l’aide (par exemple, les parents, les tuteurs, les amis proches, un membre du personnel enseignant de confiance).
  • Cercle intermédiaire : les personnes en qui nous avons confiance dans certaines situations, mais vers qui nous ne nous tournons pas nécessairement pour tout (par exemple, les entraîneurs, les voisins, les leaders communautaires, les conseillers en services aux élèves).
  • Cercle extérieur : les organisations ou les services qui fournissent de l’aide, mais que nous ne connaissons pas personnellement (par exemple, la police, les lignes d’écoute, les travailleurs sociaux).

Dans le cadre d’une discussion avec l’ensemble des élèves, et en tenant compte du profil démographique de la classe, dressez une liste d’exemples de personnes ou de services de confiance (par exemple, un nouvel élève peut compter sur des travailleurs sociaux, un élève sourd peut avoir recours à des interprètes en langue des signes ou à des lignes d’écoute par SMS) que les élèves pourront consulter pendant l’activité.

Demandez ensuite aux élèves de créer leurs propres cercles concentriques et d’ajouter les noms ou les rôles des personnes en qui il leur est possible d’avoir confiance dans chacun de leurs cercles (c’est-à-dire le cercle intérieur, le cercle intermédiaire et le cercle extérieur). Vous pourriez jumeler les élèves nouveaux arrivants avec des élèves avec qui des liens sont établis afin de leur offrir un soutien linguistique et culturel. Expliquez aux élèves que les cercles de chacun seront différents, ce qui est normal, et que cette activité permet de comprendre où nous nous sentons en sécurité et vers qui nous pouvons nous tourner pour obtenir de l’aide dans diverses situations.

Assurez-vous que tous les élèves ont suffisamment de temps pour traiter l’information et réfléchir.

Une fois que les élèves ont terminé leurs cercles, utilisez les questions suivantes pour animer une discussion avec l’ensemble des élèves.

À dire aux élèves : « Pourquoi est-il important d’avoir plusieurs sources de soutien? » 

Exemples de réponses des élèves :

  • « C’est important d’avoir plusieurs personnes à qui parler, car, si une personne est occupée ou absente, on peut toujours trouver quelqu’un d’autre pour nous aider. »
  • « Connaître quelqu’un qui a vécu une situation similaire peut vraiment aider, car cette personne comprend ce que l’on vit et peut nous écouter et nous soutenir. »
  • « Certaines personnes ne savent pas comment obtenir de l’aide, il est donc important d’avoir plusieurs personnes qui peuvent les aider à obtenir le soutien dont elles ont besoin. »

À dire aux élèves : « Que devons-nous faire si nous ne savons pas à qui faire confiance? »

Exemples de réponses des élèves :

  • « Si vous ne savez pas à qui faire confiance, demandez à un adulte avec qui vous vous sentez à l’aise, comme un membre du personnel enseignant ou un membre de votre famille, de vous aider à trouver une solution. »
  • « Si vous ne savez pas à qui vous confier, vous pouvez parler à un conseiller ou à une personne avec qui vous vous sentez en sécurité, qui pourra vous orienter vers la bonne personne. »

Action

Jeux de rôle

Faites participer les élèves à une activité de jeux de rôle. Affichez dans la classe de courts exemples de situations réalistes adaptés à l’âge des élèves et liés à l’intimidation, à la sécurité en ligne, au partage non consensuel de photos, à la prévention des blessures et aux situations d’urgence. Affichez également des questions directrices pour chaque exemple afin que les élèves puissent s’y référer pendant l’activité. Fournissez à chaque groupe une liste des services locaux, y compris les numéros d’urgence, les organisations de soutien communautaire, les services de santé mentale et les procédures de sécurité qu’il leur est possible de consulter pour chaque situation. Vous pourriez fournir ces informations dans la langue que les nouveaux arrivants maîtrisent pour les aider à établir des liens.

Exemples de situations et de questions directrices :

Situation : Un élève prend une photo ridicule de son ami pendant le dîner et la publie sur les réseaux sociaux. L’ami est bouleversé et ne savait pas que la photo avait été partagée.

Questions directrices 

  • Pourquoi est-il important de demander la permission avant de publier quelque chose?
  • Que devriez-vous faire si cela vous arrivait ou arrivait à une autre personne?

Situation : Il y a un exercice d’évacuation incendie et l’ascenseur est hors service. Un élève à mobilité réduite se trouve au deuxième étage. 

Questions directrices 

  • Quel est le plan de l’école pour s’assurer que tout le monde sorte en toute sécurité?
  • De quelle façon pouvons-nous rendre les exercices d’évacuation incendie plus accessibles?

Situation : Un élève a une crise d’asthme pendant la récréation et ne peut pas parler clairement. Vous êtes avec l’élève et devez appeler pour de l’aide.

Questions directrices :

  • Quelles informations donnez-vous à un adulte ou aux services d’urgence?
  • Que pouvez-vous faire en attendant les secours?

Situation : Pendant que vous jouez à un jeu en ligne, un autre joueur vous dit : « C’est vraiment bien de jouer avec toi! Comment t’appelles-tu et quelle école fréquentes-tu? » 

Questions directrices :

  • Que devez-vous faire ou dire dans cette situation?
  • Est-il prudent de donner des informations personnelles à quelqu’un que vous ne connaissez pas en ligne? 

Situation : Après l’école, un élève attend qu’on vienne le chercher. Une voiture s’arrête et le conducteur lui fait signe de monter en disant : « Ta mère m’a dit de venir te chercher aujourd’hui. » L’élève ne reconnaît pas la personne et il n’y a aucun membre du personnel enseignant à proximité.

Questions directrices 

  • Que devrait faire l’élève dans cette situation?
  • Pourquoi est-il important de respecter les règles de l’école concernant le ramassage des élèves après l’école?

Divisez les élèves en groupes de trois ou quatre, en tenant compte de leurs besoins et de leurs relations avec leurs pairs afin de favoriser des interactions sociales positives et de renforcer leur confiance langagière. Expliquez et attribuez les trois rôles suivants aux membres de chaque groupe : 

  • La personne en quête de solution : élève qui présentera une situation réelle.
  • La personne qui fournit une solution : élève qui montrera comment réagir à la situation, par exemple en expliquant la façon de demander de l’aide ou de réagir de manière appropriée dans cette situation.
  • La personne accompagnatrice : élève qui assistera le groupe en veillant à ce que tout le monde reste concentré sur la tâche, et qui, à partir des ressources fournies, suggérera des stratégies et des personnes ou des ressources de confiance qui pourraient aider à résoudre la situation.

Ensuite, attribuez un exemple de situation différent à chaque groupe et expliquez-leur qu’ils utiliseront les questions directrices et les rôles des élèves pour animer une discussion sur la situation qui leur a été attribuée.

Aménagez la salle de classe pour que les élèves aient suffisamment d’espace pour se déplacer librement pendant l’activité de jeux de rôle, sans rencontrer d’obstacle. Veillez à ce que la place des élèves leur permette de facilement observer les présentations des jeux de rôle et de participer activement aux discussions. Prévoyez un espace calme pour le groupe qui inclut l’élève sourd ou malentendant afin de favoriser une communication efficace sans distractions ni bruit excessif. 

Pendant l’activité, circulez parmi les groupes pour vous assurer qu’ils comprennent la tâche. Apportez des précisions au besoin.

Lorsque les groupes ont eu suffisamment de temps pour terminer leur jeu de rôle, demandez-leur de présenter leur situation à un autre groupe ou invitez-les à la présenter à la classe.

Utilisez les questions suivantes pour animer une brève discussion avec l’ensemble de la classe sur les obstacles potentiels à l’accès à l’aide. 

À dire aux élèves : « Qu’est-ce qui pourrait empêcher une personne de demander de l’aide? »

Exemples de réponses des élèves :

  • « Elle pourrait ressentir de la gêne ou de la crainte de parler de ce qui ne va pas, surtout s’il s’agit de quelque chose de personnel ou si elle pense que les autres ne comprendront pas. »
  • « Elle pourrait ne pas savoir qu’elle n’est pas en sécurité et qu’elle peut demander de l’aide à quelqu’un. »
  • « Il se peut qu’elle ne sache pas à qui faire confiance ou où aller, alors elle demeure silencieuse même si elle a besoin d’aide. »

À dire aux élèves : « Que faire si une personne ne parle pas la même langue que celle qui l’aide? »

Exemples de réponses des élèves :

  • « Elle peut utiliser une application de traduction ou montrer des images et des symboles pour expliquer ce dont elle a besoin, ce qui facilite la communication sans mots. »
  • « Il y a peut-être quelqu’un à l’école ou dans la communauté qui parle sa langue et qui peut l’aider à traduire ou la mettre plus à l’aise. »

À dire aux élèves : « Que faire si une personne n’entend pas l’alarme ou ne peut pas se rendre à un téléphone en cas d’urgence? »

Exemples de réponses des élèves :

  • « Il pourrait y avoir des lumières clignotantes ou des alertes vibrantes qui fonctionnent conjointement avec l’alarme pour que les personnes qui n’entendent pas sachent quand même qu’il y a un danger. »
  • « Des téléphones ou des boutons d’urgence pourraient être placés à des endroits faciles d’accès pour tout le monde, par exemple, plus bas sur le mur pour les personnes en fauteuil roulant. »

Expliquez que certaines personnes peuvent faire face à des barrières linguistiques, ce qui peut les empêcher d’expliquer ce dont elles ont besoin. D’autres peuvent avoir des problèmes physiques, comme le besoin d’un bâtiment équipé de rampes ou d’entrées accessibles. Des élèves peuvent également avoir une conception différente de ce que signifie « obtenir de l’aide » en fonction de leur culture ou de leurs traditions familiales. Répétez que l’objectif est de reconnaître ces différences et de trouver des moyens de s’assurer que toutes les personnes peuvent obtenir l’aide dont elles ont besoin. 

Utilisez les propos suivants pour demander aux élèves de réfléchir de manière critique et de proposer des solutions aux obstacles qui empêchent l’obtention d’aide. 

À dire aux élèves : « De quelle façon pouvons-nous nous assurer que tout le monde peut obtenir de l’aide, dans toutes les situations? » 

Exemples de réponses des élèves :

  • « Nous pourrions avoir des affiches ou des instructions dans différentes langues pour que tout le monde comprenne comment obtenir de l’aide. »
    • « L’aide devrait être offerte en ligne et en personne, afin que les gens puissent obtenir de l’aide de la manière qui leur convient le mieux. » 

À dire aux élèves : « De quelle façon une personne en situation de handicap peut-elle contacter les services d’urgence? »

Exemples de réponses des élèves :

  • « Elle pourrait utiliser une application qui lui permet d’envoyer un texto au 911 au lieu de parler. Cela aiderait les personnes sourdes, celles qui ont des difficultés à parler ou celles qui se trouvent dans une situation dangereuse où elles doivent demeurer silencieuses. »
    • « Il devrait y avoir des alarmes avec des lumières ou des vibrations pour les personnes sourdes ou malentendantes. »

À dire aux élèves : « Quels changements aideraient tout le monde à se sentir en sécurité et soutenu? »  

Exemples de réponses des élèves :

  • « On pourrait ajouter des rampes et des ascenseurs pour que toutes les personnes puissent se déplacer facilement. »
    • « Il faudrait avoir des espaces calmes à l’école où les élèves pourraient aller en cas de besoin d’une pause ou si leurs émotions sont difficiles à gérer. On pourrait aussi avoir un espace réservé à la prière pour que les personnes qui ont besoin d’un endroit calme pour pratiquer leur religion pendant la journée se sentent respectées et soutenues. » 

Consolidation

Carte de sécurité

Demandez ensuite aux élèves de créer une « carte de sécurité » pour décrire les personnes et les services de confiance vers lesquels il leur est possible de se tourner pour obtenir de l’aide dans différentes situations, par exemple à la maison, à l’école, dans la communauté ou en ligne. La carte doit inclure une liste de personnes de confiance (par exemple, des membres de la famille, des membres du personnel enseignant, des conseillers en orientation scolaire, des organisations communautaires). L’objectif est de permettre aux élèves de reconnaître les ressources à leur disposition dans l’éventualité où de l’aide serait nécessaire.

La « carte de sécurité » peut être réalisée sur papier ou sous forme numérique, selon ce qui convient le mieux aux élèves. Expliquez-leur qu’il leur est possible d’utiliser des dessins, des images ou des symboles pour représenter différentes personnes et différents lieux. Par exemple, un cœur peut être dessiné pour représenter un être cher, comme un parent ou un frère ou une sœur. Une bulle peut être utilisée pour un conseiller, ou une croix d’hôpital pour une personne travaillant dans le domaine médical. Les élèves peuvent faire preuve de créativité et choisir des dessins, des images ou des symboles qui les aideront à se souvenir de qui ou de quoi chacun représente. Du texte peut aussi être utilisé pour créer leur « carte de sécurité ».

Rappelez aux élèves la liste des personnes et des services de confiance établie lors de l’activité de « Mise en situation », qui peut être consultée pour obtenir des conseils pendant l’activité.

Divisez ensuite les élèves en groupes de trois ou quatre, en tenant compte de leurs besoins et de leurs relations avec leurs pairs afin de favoriser des interactions sociales positives et de renforcer leur confiance langagière. Demandez aux élèves de présenter leur « carte de sécurité » à leur groupe et d’expliquer quels sont les personnes et les endroits vers lesquels il leur serait possible de se tourner pour obtenir de l’aide dans diverses situations, ainsi que la manière de les contacter (par exemple, numéros de téléphone, sites Web, centres communautaires). Encouragez les élèves à souligner les similitudes entre leurs cartes, telles que les symboles communs, les personnes de confiance ou les services de soutien. Les membres du groupe peuvent suggérer d’autres ressources de soutien ou stratégies pour améliorer les cartes des autres.


Des stratégies de PSAC intégrées dans la leçon 

Des éléments de cette leçon sont conçus pour que l’élève qui utilise un fauteuil roulant puisse participer pleinement à toutes les activités en classe, notamment grâce à une disposition accessible de la salle et à une aide à la mobilité.

  • La salle de classe est entièrement accessible grâce à une disposition des bureaux et des espaces d’activité adaptée aux élèves utilisant des aides à la mobilité, ce qui leur permet de se déplacer librement dans toute la pièce.
  • La disposition des sièges doit permettre d’accueillir les fauteuils roulants et faciliter le contact visuel, afin que les élèves soient à l’aise et puissent participer aux activités, y compris aux discussions de groupe ou à la contribution d’idées au plan de sécurité.
  • L’espace de la salle de classe est réparti parmi les groupes de façon que l’élève utilisant des aides à la mobilité puisse communiquer et participer pleinement aux situations de jeux de rôle.   
  • Des situations réalistes sont intégrées pour montrer la façon par laquelle les élèves, y compris ceux qui ont des problèmes de mobilité, peuvent accéder aux services et procédures d’urgence, en veillant à ce que les élèves ayant des capacités différentes puissent participer pleinement aux protocoles d’urgence et aux procédures de sécurité.

Des éléments de cette leçon sont conçus pour que l’élève qui est atteint d’un retard global de développement puisse participer activement aux activités en classe d’une manière qui correspond à ses besoins d’apprentissage.

  • Les instructions sont simplifiées par la division des tâches en petites étapes faciles à suivre et par des supports visuels, tels que des diagrammes ou des démonstrations, afin de renforcer la compréhension de la sécurité.
  • Des supports visuels, tels que des documents, des images ou des diagrammes, sont utilisés pour présenter des exemples concrets des concepts abstraits liés à la sécurité personnelle, garantissant ainsi une compréhension claire du matériel.
  • Un soutien individuel ou en petits groupes est fourni pour garantir la compréhension des principaux concepts, ce qui permet aux élèves de participer de manière significative aux activités et aux discussions.
  • Des activités pratiques telles que des jeux de rôle sont intégrées conjointement aux démonstrations afin de permettre aux élèves de s’impliquer activement dans le contenu et de mettre en pratique les habiletés liées à la sécurité et aux services de soutien.
  • Des options de participation flexibles sont proposées (par exemple, réponses verbales, dessins, jeux de rôle ou réponses écrites) afin de donner aux élèves la possibilité de participer d’une manière qui correspond à leurs forces, à leurs préférences et à leur degré d’aise.

Des éléments de cette leçon sont conçus pour que les élèves nouveaux arrivants et réfugiés puissent participer pleinement aux activités en classe, notamment en comprenant et en exprimant leurs pensées, et en recevant du soutien pour développer leurs compétences langagières et s’adapter aux différences culturelles.

  • Les élèves ont accès à des informations détaillées sur les services locaux, notamment les numéros d’urgence, les organisations de soutien communautaire, les services de santé mentale et les procédures de sécurité.
  • Des documents traduits, un soutien bilingue, des supports visuels et des conseils pédagogiques sont fournis concernant les principaux concepts liés à la sécurité personnelle et aux ressources communautaires afin que les élèves comprennent bien le contenu.
  • Des supports visuels, un langage simplifié et des exemples adaptés à la culture sont utilisés pour expliquer les concepts de sécurité personnelle d’une manière pertinente au contexte culturel particulier des élèves.
  • Un système de jumelage est mis en place avec un pair qui peut offrir un soutien linguistique et culturel, aidant ainsi à combler les lacunes en matière de compréhension et d’adaptation émotionnelle.
  • Les élèves disposent de plus de temps pour assimiler l’information et participer à des discussions sur la sécurité personnelle, ce qui leur permet de se sentir à l’aise pour poser des questions et participer à leur propre rythme.
  • Le partage des expériences et des points de vue des élèves sur la manière dont la sécurité personnelle est abordée dans leur pays d’origine est encouragé, ce qui favorise les échanges culturels et renforce le caractère inclusif de la leçon.

Des éléments de cette leçon sont conçus pour que l’élève sourd/malentendant puisse participer pleinement aux discussions en petits groupes et avec l’ensemble des élèves, notamment en lui permettant de comprendre efficacement le langage parlé et de communiquer avec les autres.

  • Des instructions écrites et des supports visuels sont utilisés en complément au langage parlé dans tout le contenu de la leçon, afin que les élèves aient un accès complet à l’information.
  • Les élèves disposent de plus de temps pour traiter les informations verbales et pour répondre lors des activités individuelles et en groupe, afin de pouvoir participer pleinement aux discussions.
  • Des outils de communication visuelle (par exemple, des explications gestuelles ou des repères visuels) sont utilisés pour assurer la compréhension des instructions et des discussions en classe.
  • Les sièges dans la classe sont disposés de manière à faciliter la lecture des lèvres ou la communication visuelle, en plaçant l’élève dans une position lui permettant de bien voir la personne qui parle et tout support visuel.
  • Des solutions concrètes sont intégrées montrant la façon pour tous les élèves d’avoir accès aux services et procédures d’urgence, notamment la façon pour les personnes ayant des capacités diverses de contacter le 911 ou l’accessibilité des alarmes et des services d’urgence pour l’ensemble des élèves. Cela garantit la pleine participation de chaque élève aux procédures d’urgence et aux protocoles de sécurité.