En mars 2018, le gouvernement de l’Ontario a adopté la Loi Rowan en mémoire de Rowan Stringer. Rowan est décédée en jouant au rugby avec l’équipe de son école secondaire du syndrome du second impact après avoir subi une série de commotions cérébrales sur une période de six jours.
La Loi Rowan, qui est en vigueur depuis 2018, exige que les organisations sportives et les écoles soient renseignées sur les dangers des blessures à la tête. La loi a pour but de protéger les joueurs et d’aider les élèves, les entraîneurs, le personnel enseignant, les parents et les officiels à prévenir les commotions cérébrales.
En septembre 2019, le ministère de l’Éducation a mis à jour sa politique sur les commotions cérébrales (NPP no 158) pour assurer sa cohérence avec la Loi Rowan. Les écoles doivent se conformer à la politique de leur conseil scolaire sur les commotions cérébrales (notamment en ayant un plan de retour à l’apprentissage et de retour à l’activité physique pour chaque élève qui subit une commotion cérébrale).
La Loi Rowan porte également sur l’éducation. La Loi Rowan aide à sensibiliser le public au sujet des signes et symptômes des commotions cérébrales, ainsi que les étapes que les élèves/athlètes, entraîneurs, personnel enseignant, coéquipiers/camarades et les parents/tuteurs peuvent suivre pour identifier une commotion cérébrale si une en est soupçonnée, même si aucun impact n’a été observé. La Loi Rowan fait en sorte qu’il est plus facile pour les personnes qui ont des signes et symptômes d’une commotion cérébrale d’en PARLER, d’obtenir l’aide dont elles ont besoin et de prendre le temps qu’il faut pour se rétablir avec l’aide de tous ceux qui les entourent. En sensibilisant le public au sujet des commotions cérébrales, nous pouvons changer la culture en Ontario en ce qui concerne le sport, l’activité physique et les blessures.